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Les Poeciliidae renferment les plus communs des Vivipares, et notamment la totalité des espèces ou hybrides commerciaux. Leur aire de répartition est très vaste, depuis le sud des Etats-Unis jusqu'à l'Amérique du Sud, avec plusieurs espèces au Brésil, en Colombie, Venezuela...
Cette famille renferme environ 200 espèces, à comparer aux misérables 6 ou 7 qui sont connues des aquariophiles généralistes.
On suppose par ailleurs que les découvertes seront nombreuses à l'avenir.

Les Poeciliidae ont des formes et des moeurs variables, de l'herbivore au piscivore le plus redoutable.
Leur taille varie de 1,5 cm pour le minuscule Neoheterandria elegans à près de 20 cm pour les majestueux Poecilia velifera ou encore le fameux brochet vivipare Belonesox belizanus.
Leurs biotopes comptent des lagunes côtières, des lacs d'altitude, des rivières torrentielles, des mares.
L'eau y est dure, douce ou saumatre.

Il s'agit vraiment d'une famille multi-forme, très diversifiée.

Leur mode de reproduction est ovovivipare: la femelle incube des oeufs dans son abdomen après une fécondation interne. Elle s'effectue grâce à une transformation en forme de tube de la nageoire anale du mâle, nommée gonopode. Cela donne souvent des alevins d'environ 5 mm et en nombre assez important. Mieux, chaque fécondation donne plusieurs portées successives. Néanmoins, la situation se complique dès lors que l'on parle de très petites espèces, qui n'ont pas trop de place dans leur ventre ! La nature a trouvé la solution en inventant la superfétation, procédé qui se traduit pour nous par des mises-bas étalées sur la semaine, mais à raison de deux bébés en moyenne à chaque fois. La taille de ces petits est souvent réduite à 3mm environ.
Les femelles Poeciliidae présentent souvent une tache noire à l'abdomen: la tache de gravidité. Il faut savoir que cela ne garanti pas forcément que la femelle est gestante, et certaines espèces n'en porte pas. Il ne s'agit pas à la base des yeux des alevins, mais du péritoine.

Une bruit typique des Poeciliidae, c'est le changement de sexe: à bas la légende, cela n'existe pas. Les Xipho naissent mâle ou femelle, et les prétendus transsexuels sont en fait des mâles tardifs, qui auront mis de 12 à 18 mois pour se déclarer (étude scientifique Meffe&Snelson 1989).

La grande majorité des Poeciliidae se classe parmi les poissons charmants pouvant être élevés en bac communautaire planté. Mais il faut alors veiller à séparer les espèces susceptibles de s'hybrider. Ainsi, les Platies ne doivent pas être élevés avec les Xipho, car ce sont tout 2 des Xiphophorus. Les guppies seront  aussi séparés des autres membres du genre Poecilia. Etc...


 

 
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